Je berce de mes doigts ces traits en toque,
Ces scarifications qui indiquent la norme
Sur ces beautés en veillent de mes formes,
Hiérarchisées, remodelées en marque sans roque.
J’appelle de mes vœux ces signes d’appartenance,
Au-delà des généalogies des rois anachroniques,
Dans la marmaille des héritiers aux facies archéologiques,
Qui gomment et réalignent nos identités si tenaces
Que voilà, sur les morphologies, que des races humaines,
S’assemblent et aiguisent nos différences et nos affinités,
Qui tissent les liens où se côtoient vices et joies sans malignités
Sempiternelles vécues sans un hic sur nos plumages germains.
C’est dans les reflets de nos mimiques radiés par ces sourires,
Qui planent sur le fagot de soucis de jeunesse et de vieillesses,
Qui transportent et véhiculent nos humeurs sans gentillesses,
A l’écho de priorités et d’expressions qui animent nos rires.
C’est par toi, en tout temps et en tout lieu que je m’assume.
C’est toi que j’admire, chez l’autre moi, sans aucun mutuel,
Juste par un regard, les émotions de mon âme et mon gestuel
S’associent afin de rendre mon visage de plus en plus humain.
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